Covoiturage : quelle assurance pour le conducteur ?
Pratiquer le covoiturage est une solution économique et écologique plutôt que de conduire 2 ou 3 véhicules différents vers un même endroit. Cela est bénéfique aussi bien pour les passagers que les conducteurs, car les frais de transport seront partagés entre eux. Mais, qu’en est-il de l’assurance pour le conducteur en matière de covoiturage ? Zoom sur les détails.
Le minimum légal pour l’assurance en covoiturage
Le covoiturage est un service de transport, dont la seule contrepartie est le partage de frais. Comme pour tous les propriétaires de voiture, le conducteur d’un covoiturage devrait être assuré par le minimum légal. C’est la garantie responsabilité civile. Elle couvre les dommages corporels et matériels des victimes en cas d’accident.
Celle-ci permet donc de les indemniser en cas de sinistre. En effet, les passagers du covoiturage sont considérés comme de tierces personnes. Ils sont donc couverts par cette assurance du conducteur en cas de problème.
Les garanties spécifiques dans le domaine du covoiturage
Dans le covoiturage, il y a des sociétés de mise en relation avec les passagers qui proposent des garanties spécifiques à travers leurs plateformes dédiées. Parmi ces garanties, il y a la continuité du voyage en cas de panne, le vol de bagages ou encore la franchise d’assurance auto.
Vous pouvez contacter ces plateformes dédiées pour avoir plus de détails sur leurs garanties.
L’assurance le plus propice à la pratique du covoiturage
Si vous pratiquez souvent le covoiturage, il est conseillé de souscrire à l’assurance la plus adéquate. Dans ce cas, vous pouvez rajouter les garanties d’assistance. Vous pouvez aussi enlever la clause d’exclusivité du volant. Cela peut se faire à tout moment et en payant une surprime.
En effet, cette clause permet au conducteur de prêter le véhicule à un passager afin de se reposer ou de faire une rotation. Dans le cas où vous prêtez le volant du véhicule à un jeune conducteur (permis moins de 3 ans), la franchise de l’assurance jeune conducteur va être majorée en cas de sinistre.
Si au contraire, vous avez prêté le volant à un passager sans avoir supprimé la clause d’exclusivité du volant, il n’y aura pas d’indemnisation.
Sachez toutefois que le conducteur remplaçant n’aura pas le même niveau de protection que le chauffeur principal. Dans ce cas, il faut vérifier les clauses du contrat et les garanties si celles-ci vont lui convenir.
Dans quels cas l’assurance ne prévoit aucune ou une faible indemnisation dans le domaine du covoiturage ?
Si l’un des cas suivants se présente, le contrat d’assurance peut vous octroyer une faible indemnisation ou aucune.
Premièrement, c’est le cas lorsque vous utilisez votre voiture en covoiturage alors que vous n’avez pas déclaré cette activité dans votre contrat.
C’est aussi le cas si vous avez confié le véhicule à un passager alors que le prêt du volant n’a pas été indiqué dans le contrat.
Il en va de même si vous avez conduit un véhicule de fonction alors que votre employeur ne vous a pas donné la permission.
Il se peut également que l’indemnisation soit faible ou nulle, si vous avez fait payer aux passagers une somme plus importante que leur simple participation aux frais.
Où souscrire à un contrat d’assurance covoiturage ?
Pour souscrire à un contrat d’assurance covoiturage, vous avez plusieurs options. Vous pouvez vous adresser à des assureurs puis comparer les offres sur le marché. Vous pouvez aussi naviguer sur un comparateur d’assurances pour trouver la meilleure offre. Préférez ensuite le contrat qui convient le plus à vos besoins et à votre budget. Des conseils du courtier ou des avis des clients pourront vous aider dans votre choix.
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